vendredi 23 septembre 2016

Les fondations d'entreprise

Qu'est ce qu'une fondation d'entreprise ?

Définition

Une ou plusieurs entreprises peuvent décider de créer une personne morale à but non lucratif dans le but de réaliser une œuvre d'intérêt général (social, humanitaire, philantropique, culturel etc). Cette réalisation se fera grâce à un programme d'actions dédié préalablement établi.

La solidarité, l'insertion professionnelle et la protection de l'environnement peuvent par exemples être des objectifs visés par une fondation d'entreprise. De façon générale, la plupart des fondations agit dans des domaines relatifs à l'activité du ou des fondateurs.

Mise en place


Les entreprises n'ont pas le monopole de cette possibilité : les coopératives ou mutuelles peuvent par exemple elles aussi établir une ou des fondations d'entreprise. Par ailleurs la fondation peut parfaitement compter un fondateur unique.

Exemples de fondations d'entreprise

Les oeuvres réalisées par les fondations sont prioritairement consacrées à l'éducation , l'action sociale, l'insertion professionnelle et la protection de l'environnement
Ainsi, Véolia propose des programmes d'urgence humanitaire et aide au développementtandis tandis que le groupe TF1 signait en avril dernier la charte de la parentalité en entreprise pour aider ses collaborateurs à concilier vie professionnelle et vie personnelle. La fondation Carrefour se consacre quant à elle à des projets humanitaires en luttant contre l'exclusion alimentaire et en participant à des aides d'urgence lors de sinistres par exemple.
Les fondations d'entreprise peuvent donc se consacrer à des causes internes (emploi et conditions de travail au sein de l'organisme) comme externes (actions humanitaires, promotion de la culture et de l'éducation etc.)

lundi 30 mai 2016

Un point sur le G20

 
Sommet du G20 2015 en Turquie

 

Histoire et objectifs du G20

Le groupe des vingt (abrégé en G20) a été créé en 1999 suite à la succession des crises financières des années 90 . Il a été élaboré en vue de faciliter la concertation internationale et le dialogue entre différents États en matière d’économie.

Jusqu’en 2008, le G20 réunissait annuellement les gouverneurs des banques centrales aussi bien des pays en développement qu’industrialisés ainsi que les ministres des Finances. Toutefois, à partir de cette année-là, le G20 est davantage devenu une instance de pilotage économique avec à sa tête les grands représentants publics. Un plan d’action exceptionnel a alors été déployé pour faire face à la crise et au risque d’effondrement de l’économie.

Attention, le G20 n’est pas une organisation internationale (comme l’OMC) mais un moyen de coopération économique et financière où rencontres et prises de décisions résultent de ce que l’on appelle des sommets. Il représente pas moins de 85% de l’économie mondiale !

Membres et mode de fonctionnement

Le G20 joue un rôle capital dans la mesure où il réunit les 2/3 de la population mondiale. Ses membres répartis sur les 5 continents sont les pays de l’Union Européenne ainsi que la Turquie, le Canada, l’Afrique du Sud, l’Inde, la Chine, l’Indonésie, l’Argentine, le Japon, les États-Unis, l’Arabie Saoudite, la Russie, la Corée du Sud, le Mexique, l’Australie, le Brésil et l’Union européenne.

Chaque année, un pays membre préside le G20 : c’est alors lui qui doit organiser et prendre les mesures nécessaires pour préparer les négociations du ou des sommet(s) à venir dans l’année. Le membre président peut également instaurer des réunions thématiques ; la France a ainsi par exemple organisé il y a 5 ans un G20 spécialisé dans l’emploi puis un autre consacré à l’agriculture.

Quelques exemples d’actions du G20

Les concertations des différents pays membres via les sommets ont permis de déployer plusieurs moyens importants en termes économique et diplomatique, en voici quelques exemples :
  • Plans de relance budgétaire
  • Injections de liquidités par les banques centrales
  • Aide des organisations internationales aux pays émergents
  • Plan de régulation financière
  • Réforme de la gouvernance du FMI et de la Banque Mondiale

Pour aller plus loin

De nombreuses ressources existent pour en savoir plus sur le fonctionnement, les actions menées et les résultats obtenus par le G20. Je vous invite ainsi à consulter plusieurs de ces ressources, notamment via les liens suivants :

P.Peret

vendredi 20 mai 2016

Les cycles économiques

En économie, on entend souvent parler de cycles, mais de quoi s'agit-il exactement? C'est ce que je vous propose de découvrir aujourd'hui.


Quatre grandes périodes

L'économie connaît parfois de grandes fluctuations. Afin de mieux comprendre les raisons et solutions aux problèmes résultants de celles-ci, on a distingué quatre grandes périodes économiques :
  • L'expansion : on a là un phénomène marqué par une forte demande de matières premières, un quasi plein-emploi et de très nombreux investissement. Il est également caractérisé par un niveau élevé d'inflation. L'expansion finit toutefois par connaître une fin, puis un déclin, ce que nous allons voir maintenant.
  • La récession : faisant suite à l'expansion, la récession correspond à une stagnation des activités économiques. On l'appelle d'ailleurs également crise économique. La récession effraie, et les investisseurs sont donc beaucoup moins enclins à injecter du capital ce qui mène à une diminution du nombre d'emplois et de la demande en général (biens ou services)
  • La dépression : Il s'agit du niveau le plus bas dans l'économie (ex : années 1930). Quelques indicateurs sont une diminution du PIB soit de plus de 10% soit qui dure plus de trois ans.
  • Le journal L'Expansion propose d'ailleurs un article intéressant pour mieux comprendre la différence entre récession et dépression économique : récession ou dépression ?
  • La récupération : Suite de la période de dépression, la récupération va comme son nom l'indique une amélioration de la situation économique. Cette amélioration se retrouvera notamment dans le taux d'emploi, les salaires et la tendance à investir.

Analyses des économistes et durées des cycles

C'est d'abord C.Juglar qui a, en 1862, mis en lumière la présence de différents cycles économiques de moyenne période (9-10 ans). Il faudra toutefois attendre 1923 avec J.Kitchin pour l'identification de cycles mineurs (40 mois environ).
Les cycles longs (50-60 ans) seront quant à eux abordés par N.Kondratieff. Enfin, J.Schumpeter a complété la théorie de Kondratieff en y incorporant les éléments démontrés par les économistes précédement cités.

La période post-seconde guerre mondiale minore l'importance de l'analyse des cycles au profit des thèses de Keynes.
Cependant, l'étude de ces cycles reprend de son importance à partir des années 70 avec la théorie des cycles réels proposée par les nouveaux économistes classiques comme Robert Lucas Jr, Edward C.Prescott, , Finn E. Kydland, Thomas Sargent, Robert Barro ou encore Neil Wallance.
 Notons d'ailleurs que les 4 premiers économistes cités ont chacun remporté un prix Nobel d'économie (cf article connexe)

D'après les nombreuses théories économiques, on aurait ainsi des cycles à durées très variables pouvant aller d'une dizaine à une soixantaine d'années !



Comment expliquer tant de variations ?

Une saga de facteurs interviennent au sein de l'économie et donc de ses fluctuations. Citons par exemple les aléas météorologiques ou géographiques (catastrophes naturelles, extrême sécheresse) ayant un impact direct notamment sur l'agriculture ou le tourisme. Les évènements géo-politiques (guerres, armistices, accords commerciaux internationaux) et les décisions gouvernementales (législation sur les banques ou la finance par ex) sont bien évidemment une autre source majeure de bouleversements économiques. Enfin, la Bourse joue aussi un rôle crucial comme cela s'est constaté lors de la crise de 1929.


Une petite vidéo pour ponctuer cet article  :


Philippe Peret

mardi 5 avril 2016

Qu'est ce que le mercantilisme ?

Dans cet article, je vous invite à comprendre ce que désigne le mercantilisme, comment il s'est développé et manifesté dans les économies.

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Contexte et montée du mercantilisme


Le mercantilisme est apparu vers le XVIe siècle, principalement dans un contexte où les États étaient trop faibles pour guider leurs économies et quand chaque ville percevait ses propres droits de douane sur les marchandises transitant par ses frontières. Il s'agissait alors d'une théorie du commerce en réaction à ces faiblesses et qui fut adoptée par les grandes puissances européennes.
Ce mode de pensée économique préconisait qu'une nation devrait exporter plus que ses importations et accumuler des lingots (en particulier l'or) pour compenser la différence. L'exportation de produits finis était ainsi favorisée par rapport aux industries d'extraction telles que l'agriculture.


L'époque moderne a rimé avec la montée de puissants États-nations (Hollande, France, Espagne et Angleterre) et a été marquée par une succession de guerres. L'argent (lingots) était nécessaire pour soutenir les armées en constante expansion et de la marine.  Ces besoins financiers issus de besoins militaires ont eux aussi favorisé le développement du mercantilisme.
Ce dernier supposait également que la richesse était finie et que tout accroissement d'une nation devait obligatoirement provoquer le détriment d'une autre ; une croyance favorisant aussi le développement de colonies.
Pour en savoir plus sur le contexte de l'époque, Philippe Peret vous propose de visiter la page suivante : http://materiel-pedagogique.com/_conomie/211574-Contexte_de_l_essence_et_le_mercantilisme.html

Applications, influences et conséquences sur l'économie

En Angleterre, l'application de la théorie mercantiliste a conduit au développement d'une main-d'œuvre locale qualifiée et à la création d'une importante marine marchande. Cependant, le mercantilisme a également entraîné inflation et de aliénation dans les colonies.
On a assisté en Espagne à un phénomène dit bullioniste (bullion signifiant lingot en anglais) consistant à accumuler les métaux précieux provenant des colonies et en empêcher l'exportation. 

En France aussi on tend à cette accumulation mais via cette fois-ci par un colbertisme marqué par une forte intervention de l’État et un protectionnisme sélectif.

Dernier exemple avec la Hollande, grande puissance économique en Europe où le pouvoir est détenu par les marchands. Ce pays illustre alors parfaitement comment commerce international rime avec richesse de la nation.

De façon globale, l'application du mercantilisme se traduit par plusieurs grands phénomènes et tendances économiques : 
-L’État représente l'intérêt général, par opposition au marché qui représente lui l'intérêt individuel. Le monopole de l’État pour lutter contre les archaïsmes ou les privilèges est donc largement favorisé. Pour ce faire, on vise à lui fournir les moyens financiers nécessaire pour mener à bien sa politique de façon parfaitement autonome, comme le ferait une entreprise dans la même situation.

-La circulation, à l'intérieur du pays, de l'or et de l'argent tous deux synonymes de puissance de l’État.

- Le développement d'une puissance politique et militaire à l'échelle internationale via, comme abordé plus haut, l'accumulation des métaux précieux pour pouvoir acheter armes et armées.

-Les prémices de la comptabilité nationale : les mercantilistes sont en effet grands amateurs de chiffres et de calculs, ce qui leur permet d'évaluer et apprécier les conséquences de telle ou telle politique économique sous forme de résultats concrets.

Grands théoriciens et ouvrages de référence 

Les théoriciens les plus connus du mouvement mercantiliste sont Jean-Baptiste Colbert et Jean Bodin pour la France, et William Petty ainsi que John Law pour l'Angleterre.

Jean-Baptiste Colbert


Par ailleurs, l'importance et les nombreuses influences du mercantilisme ne laisse pas les théoriciens économiques indifférents : les libéraux comme Hume, Quesnay ou Smith ( dans la richesse des nations) critiquent ainsi ce système (à cause notamment de la prédominance de l'État-nation). D'autres comme Keynes y reconnaissent certains avantages : favoriser le développement économique et la formation d'un capital national.


Philippe Peret

mercredi 16 mars 2016

Qu’est ce que le coût d’opportunité ?

La notion de coût d’opportunité intervient dans une situation où l’on doit faire un choix, décider d’une action au détriment d’une autre. Le terme coût se justifie par le fait suivant : faire un choix implique toujours un manque à gagner (même potentiel) par rapport à un autre de ces choix. On entend donc ce terme au sens large car il peut se quantifier en unités monétaires, mais pas seulement. Les choix peuvent être quant à eux de l’ordre de différents domaines : effectuer ou non une tâche, investir pour tel ou tel financement etc.

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Raisonnement rationnel

L’individu va être amené à devoir faire des choix rationnels pour minimiser le coût d’opportunité engendré par l’un ou l’autre de ses choix, c’est-à-dire sacrifier le moins possible de ressources lors de sa prise de décision. Toutefois, un tel mode de pensée suppose que les différents choix qui s’offrent à lui puisent se mesurer de la même façon, ce qui n’est pas toujours évident.

Applications à l’économie

La notion de coût d’opportunité s’applique très bien dans le monde de la finance pour comparer plusieurs choix d’investissement : dans quel cas la perte générée par tel ou tel choix sera-t-elle moindre ? C’est également sur cette notion que l’économiste David Ricardo se base pour expliquer sa théorie de l’avantage comparatif. Le coût d'opportunité unitaire d'un produit X correspond au volume de produit Y auquel il faut renoncer, ou qu’il faut utiliser pour obtenir l'unité supplémentaire du produit X.

Ainsi, un pays en mesure de fabriquer le produit X au coût d'opportunité le plus bas devrait concentrer sa production sur X et l’exporter en échange du produit Y qui lui coûterait plus cher en comparaison.

Pour un exemple, vous pourrez consulter l’illustration de David Ricardo reprise et expliquée sur le site captaineeconomics en suivant le lien ci-dessous :
L’avantage comparatif selon David Ricardo des temps modernes.

Source  

Philippe Peret

lundi 22 février 2016

Qu'est ce que l'économie de partage (1/2) ?

Définition générale

L'économie de partage est un écosystème socio-économique construit autour du partage des ressources humaines et matérielles. Il comprend le partage de la création, de la production, de la distribution, du commerce et la consommation de biens et services par différentes personnes et organisations.

L'économie de partage en est actuellement à ses balbutiements et est connue notamment comme une série de services dont les start-ups qui facilitent les échanges grâce à la technologie. Celle-ci présente en vérité un réel potentiel voire une nouvelle variante du système socio-économique qui intègre le partage et la collaboration dans tous les aspects de la vie sociale et économique.
L'économie de partage englobe une saga d’aspects : échange, achat collectif, consommation collaborative, propriété partagée, valeur partagée, coopératives, co-création, recyclage, redistribution, négociation, location, emprunts, économie collaborative, économie circulaire, micro financement, micro-entreprenariat, médias sociaux, maillage, entreprise sociale, futurologie, crowdfunding, crowdsourcing, open source, open data.



Philippe Peret vous propose de découvrir en 10 points les éléments-clés de cette économie de partage. Pour des raisons de clarté, une partie de ceux-ci sera exposée dans cette article tandis que l’autre partie fera l’objet d’un prochain article.

Les grandes composantes de l’économie collaborative sont les suivantes :

Les personnes

Les gens sont au cœur d'une économie de partage; car ils sont citoyens et participants de leurs communautés actives et au sein de la société en général. Plus globalement, ces participants sont les individus, les communautés, les entreprises, les organisations et les associations, tous profondément ancrés dans un système de partage fonctionnel auquel ils contribuent et dont ils bénéficient. Ils sont également à la fois des fournisseurs de biens et de services, des créateurs, collaborateurs, producteurs et distributeurs. En effet, dans une économie de partage, les gens créent, collaborent, produisent et distribuent peer-to-peer, de personne à personne (P2P). Ce type de commerce est d’ailleurs favorisé par le micro-entreprenariat. Au sein des entreprises, les co-propriétaires, employés et clients sont intégrés dans l'entreprise à tous les niveaux de la chaîne d'approvisionnement, d’organisation et de développement.

La production

Les participants à une économie de partage produisent ou co-produisent des biens et services en commun, collectivement ou en coopération. La production est ouverte et accessible à ceux qui souhaitent produire. Technologies et réseaux Internet permettent le développement de produits et services d'une manière collective, au-delà des frontières géographiques. On remarque une responsabilité sociale importante et une co-production des services par un large éventail d'acteurs comme les familles et les amis, les communautés locales, les associations caritatives, les entreprises sociales, commerciales et gouvernementales.


Valeur & systèmes d'échange

On a là une économie hybride qui encourage une utilisation plus efficace des ressources et où existe une saga de formes d'échange, d’incitations et de création de valeur. Cette dernière est considérée non pas uniquement comme valeur financière, mais également comme valeur économique. Ce système hybride permet de motiver les gens à s'engager dans des activités productives. Dans une économie de partage, les déchets ont une valeur négative car sont considérés comme « mauvaises ressources ». Une économie de partage permet de réaffecter ces ressources là où elles devraient être.

Distribution

Les ressources sont réparties et redistribuées via un système à la fois efficace et équitable à l'échelle locale, régionale, nationale et mondiale. Les modèles de propriété partagée telles que les coopératives, l’achat collectif et la consommation collaborative sont caractéristiques d'une économie de partage, tout comme la promotion d'une répartition équitable des actifs qui profite à la société dans son ensemble. Les systèmes de démocratie participative permettent des structures et des lois contribuant à une répartition équitable et efficace des ressources à tous les niveaux de la société.
Les ressources inactives sont réattribuées ou échangées avec ceux qui les veulent ou en ont besoin pour créer un système circulaire efficace, équitable et fermé. Le recyclage et le partage du cycle de vie du produit sont des caractéristiques communes à une économie de partage. L'accès est favorisé sur la propriété et est considéré comme une propriété distribuée ou partagée.



Nous verrons au cours d’un prochain article les autres composantes de l’économie de partage à savoir la planète (aspect écologie de ce système), la puissance économique, le droit commun, la communication, la culture, les communications et l’avenir.


A très bientôt,

Philippe Peret

Source de l'article (anglais)

mercredi 17 février 2016

Economie du bien-être et optimum de Pareto


Pour reprendre un concept de microéconomie (cf article précédent), Philippe Peret aborde aujourd’hui l’économie du bien-être. Après une brève introduction, nous verrons comment s’évalue cette économie.

En quoi consiste l’économie du bien-être ? Pourquoi une telle appellation ?

Qualifiée aussi d’économie du droit social, ou, en anglais « Welfare Economics », il s’agit d’une branche de l’économie qui s’intéressent aux situations de bien-être social et comment atteindre l’optimum de Pareto. Si cette dernière notion ne vous dit rien, pas d’inquiétude, nous allons l’aborder un peu plus tard. Cette branche analyse la manière dont le bien-être collectif pourrait atteindre son maximum grâce à une allocation optimale des ressources ; une problématique redoublant d’importance dans une situation de dysfonctionnement du système économique.

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La question est de savoir comment allouer correctement les ressources pour atteindre le bien-être social optimum
 

Hypothèses, théories et analystes

De nombreux spécialistes se sont penchés sur la question du bien-être social en économie ce qui a donné naissance à plusieurs hypothèses. Les travaux de Jeremy Bentham, John Stuart Mill ou William Stanley Jevons sont ainsi parvenus aux conclusions suivantes :
  • La façon dont se répartissent revenus et ressources permettent de caractériser une situation économique
  • Le bien-être social se calcule en additionnant le total des bien-être particuliers
  • Principe de rationalité : ce sont les individus qui sont les plus à même de juger de leur propre bien-être
  • Principe de l’utilité cardinale : on peut directement mesurer l’utilisé grâce à des termes monétaires
  • C’est selon ces critères d’utilité que les individus vont tout mettre en œuvre pour améliorer leur bien-être.

Optimum de Pareto et critères de réalisation

Dans la théorie de l’économie du bien-être, l’optimum de Pareto représente une situation économique dans laquelle il n’est pas possible d’améliorer la situation d’un individu sans dégrader au moins celle d’un autre. Cette représentation trouve son intérêt pour décrire un idéal en termes économique et social qui recommande l’intervention de politiques publiques pour redistribuer les richesses. Elle sous-entend ainsi l’acceptation d’une concurrence pure et parfaite (équilibre de marchés) en tant que situation statique.


Philippe Peret